CHANSONS
TROUBLES
Cette nuit j'ai rêvé
à des temps égarés;
Cette nuit j'ai rêvé
à des temps regrettés !
Volupté fiévreuse,
chansons à succès...
Une vie heureuse?
Danger aux sommets!
' réveillé ce matin:
il ne restait plus rien !
Juste le goût sur la bouche
qui rappelle et qui touche,
comme le soleil là-bas
inondant la plage,
comme le soleil là-bas
sur le désert des mirages.
Nous jetions des défis
aux tabous bien ancrés,
nous respirions la vie
nous étions éveillés !
Nous voulions le monde,
le voulions maintenant !
Que le public fonde
et crie dans le vent !
Dans ma nuit 'l y avait
l'émotion de liberté;
Dans ma nuit 'l y avait
des couleurs de légèreté.
Mais levé ce matin
je ne trouvais plus rien,
juste le goût sur la bouche
qui rappelle et qui touche.
' gouté d'autres fruits
que ceux de ton corps.
' pollué mon esprit
sans aucun remord !
'tracé mon destin
fidèle à la voix:
"la liberté,ce parfum
qu'ils ne connaissent pas!
Jouis de ces rivages
et enivre toi!
Ton âme ils ravagent
ne t'en souviens pas!"
Belle et traître vie
comme je t'aimais fort!
Et je te souriais
jusque dans la mort !
-
refrain
-
C'est moi maintenant
bien face au monde
qui crie dans le vent
car la vie m'inonde.
De vivre j'en crève
de plaisir et ne vis
que pour voir mes rêves
vécus sans mon lit
- que pour boire mes rêves
sans un verre de whisky,
sans drogue pour m'étourdir
PARIS BLUES
_____________
Je marchais seul ce soir plein de sérénité
La nuit m'inspirait l'espoir de sa bouche veloutée
Jardins romantiques le long de la rivière
Charmes parisiens, Bastille brille oh! si fière!
Les rues sont un voyage dans le temps de cette ville immortelle
Je savourais ses âges comme autant d'effluves éternels.
Paris, tous tes siècles et tes gloires sont gravés dans la pierre
Mais aujourd'hui je vois ta grandeur se défaire
Je poursuis ma route et me fond dans la masse
Aux halles se succèdent la laideur et l'espace
Odeurs de métro, musiciens en solo
Trop de choses disparates, je sens que ma tête éclate!
J'ai besoin d'oxygène et je vais rejoindre
Mon repère de poète, près des cheminées
La vie m'y sera plus saine le temps de respirer
Quelqu'un veut que la vie n'ait pas de sens
Si la raison rayonne par son absence
Du haut de mon toit, large est la lumière
Je vois tout Paris et j'oublie les frontières
Je veux une vie digne des plus beaux poèmes
Par ces vents m'envoler et parmi les nuages
Toucher du divin l'immense visage
Tous ces regards moroses que je rencontre
Ont un goût de prison, braqués sur leurs montres!
La vraie grandeur à un sens qui leur échappe.
Depuis l'adolescence les angoisses les frappent !
Trop de médias pour nous mitrailler chaque jour
De tant de calamités qu'elles semblent sans secours!
Alors on se gave d'images à faire saliver
Et de sucre, espérant pouvoir tout oublier
On cultive les conflits dans ce monde sous pression
Ou les pilules règnent, "remèdes" aux dépressions.
Crois-tu qu'elles soient les vraies solutions?
Emploie-t-on autant d'art dans le sens inverse
Pour que la source du bonheur coule à verse?
Que ferons-nous de cœurs vides, le sens du jeu se perd!?
Que ferons-nous de l'argent si nous ne sommes pas fiers?
Quelqu'un veut que la vie n'ait pas de sens
Si la raison rayonne par son absence.
Du haut de mon toit large est la lumière
Et si ridicules semblent toutes nos misères!
Je veux une vie digne des plus beaux poèmes
Par ces vents m'envoler et parmi les nuages
Toucher du divin l'immense visage
Je veux voir s'élever une civilisation d'artistes
J'ai des visions d'espaces clairs, de créations à l'improviste
Ou l'on sent la force de vivre s'épanouir en liberté
Frère, tout cela, par miracle, peux-tu le comprendre?
Mes mots sont-ils parvenus à te toucher?
Saisis-tu les aspirations que je fais entendre?
J'étais là sur ce banc, mes pages se tâchant sous la pluie
Je voulais passer le message à ce monde qui dépérit.
Aujourd'hui je ne veux plus garder mes sentiments pour le papier
Je m'insurge et m'engage, le dormeur s'est réveillé !
Et j'envoie ces mots sages à qui veut bien les prendre,
Témoins d'un homme libre en quête d'authenticité
Et qui n'oublie pas le plaisir de pouvoir étendre
Ses bras au milieu de paysages infinis, infinis !
Là, le temps s'arrête et je sors du fond du puits
Quelqu'un veut que la vie n'ait pas de sens
Si la raison rayonne par son absence
Du haut de mon toit large est la lumière
Je vois tout Paris et j'oublie les frontières
Je veux une vie digne des plus beaux poèmes.
Par ces vents m'envoler et parmi les nuages
Toucher du divin l'immense visage
Je veux des cœurs gonflés de la saveur d'aimer
Et je veux de la passion qui coule le long des veines
Pour cela doivent disparaître nos motifs de haine
Homme je te vois et pour t'apprécier suis seul maître
Au jugement de personne je ne me laisserai soumettre
Mais je me fais fort de pouvoir sonder ton être
Ainsi la Terre sera-t-elle
Assez grande pour qu'on y vive à deux
Et en jouir tant elle est belle
Et sereine en son aura bleue
Quelqu'un veut que la vie n'ait pas de sens
Si la raison rayonne par son absence
Du haut de mon toit large est la lumière
Et si ridicules semblent nos misères
Dédiée à Charlelie Couture
Man was borne in a cradle of love
And all he wanted was : « always rise above ! »
Living and learning through adventure
The world could be a field for an eternal pleasure
But God’s prodigy son’s lost his way
Times and times filling his heart with pain
The day has come to face truth again,
Naked man will wipe his tears away !
That burning truth before your eyes
Too blind, poor ones ! to realize
You were born to live above the games
Of life and run to reach your aims !
All around Earth is desperately waiting
For the glorious hearts’coming
Building up the day we’ll discover
Nothing else ahead but a bright future !
Could you imagine that pleasure ? !
Your joy of creation ‘s treasure
Finally regained, built up at your giant measure !
They will come and open the doors ! (repeat)